Osheaga : dix ans d’expérience et ça paraît
Poursuivant sa petite tournée des évènements musicaux (et n’ayant pas peur des bains de foule), l’équipe de Mademoiselle Rouge était présente le week-end dernier afin de célébrer le 10e anniversaire du Festival Arts et Musique Osheaga. Depuis la mise sur pied de cette manifestation indie pop d’envergure, on n’a raté aucune édition. On est donc très bien positionnés pour vous jaser de l’évolution de l’expérience offerte aux festivaliers, constitués majoritairement de mélomanes provenant de l’Ontario et de la côte est états-unienne.
D’entrée de jeu, on peut vous dire qu’après dix ans d’existence, Osheaga sait faire… et pas à peu près ! Que ce soit pour l’abondance de toilettes chimiques (importance capitale dans le cadre d’un évènement de cette envergure), de la mise en place de multiples stations d’eau, de la signalisation judicieuse ou encore de la libre circulation des passionnés de musique, l’aménagement du site embrasse la perfection. On passe d’une scène à l’autre avec une facilité déconcertante, et ce, malgré l’achalandage monstre que subit le parc Jean-Drapeau.
Lors de notre périple, on s’est attardé un peu plus au Village Osheaga Arts où plusieurs installations viennent divertir le spectateur. Coups de cœur pour l’exposition «Musique sur papier», rassemblant des affiches de concerts élaborés par des artistes de talent ainsi que pour les photos de concerts tirées des éditions précédentes. De bien beaux souvenirs !
Tout au long du parcours, de nombreuses marques rivalisent d’ingéniosité pour promouvoir leurs produits et distribuer des échantillons. Osheaga est un terrain de jeu parfait pour n’importe quelle entreprise désirant se démarquer, créativement parlant. On pense entre autres à Jack Link’s et son taureau mécanique ou à Mike and Ike et sa distributrice de bonbons géante.
Une nouveauté a été ajoutée cette année à proximité de la Scène Verte. En effet, un espace de jeux regroupant une balançoire géante ainsi que d’autres activités ludiques a été aménagé afin de plaire aux personnes plus captivées par le divertissement que par la musique. Simple et très bien fait. Par contre, si certains d’entre vous pensent qu’Osheaga ne s’adresse qu’à une jeune faune indie en mal de sensations fortes, détrompez-vous ! De nombreuses aires de repos sont judicieusement installées afin de satisfaire le mélomane gériatrique un peu fatigué. Les familles peuvent également y trouver leur compte. Avis à tous, les promoteurs ne donnent pas dans l’âgisme !
On a fait une belle découverte en déambulant sur le site. Tout juste où est situé l’immense statue de Calder se trouvait un espace repas où étaient regroupés de nombreux food trucks proposant aux festivaliers une offre alimentaire de qualité… avec une vue imprenable de la ville de Montréal. Magnifique ! Et vous savez quoi ? On a mangé notre meilleur grilled cheese (deluxe) en carrière, grâce à Landry & Filles. Bravo pour l’offre alimentaire/boisson proposée par Osheaga : on y trouve de tout pour tous les goûts.
Tout bien considéré, l’offre festivalière d’Osheaga est franchement de haut niveau. Tous les efforts sont conjugués afin de satisfaire pleinement la clientèle. Les gens sont affables et courtois. La sécurité est omniprésente, mais somme toute assez discrète. Pour être franc, il n’est plus nécessaire d’être un mélomane invétéré pour aller faire un tour à Osheaga. Honnêtement, il n’y a aucune critique à formuler à l’endroit des organisateurs. Du travail de pro !
Pour les intéressés, vous trouverez notre compte-rendu musical sur le Canal Auditif.