2015_10_01_FNC

FNC ou le pèlerinage annuel du cinéphile averti

C’est le mercredi 7 octobre prochain que débutera l’un des moments prisés de l’année de l’équipe de Mademoiselle Rouge : le Festival du nouveau cinéma de Montréal, communément appelé FNC. Pendant dix jours consécutifs, des cinéastes et des films québécois, canadiens et étrangers joueront du coude afin de séduire les nombreux cinéphiles; le tout dans une ambiance chaleureuse axée sur la proximité entre les créateurs et le public.

 

Fondé en 1971, le FNC se consacre à la diffusion des nouvelles tendances dans le domaine du cinéma et des nouveaux médias. Depuis une dizaine d’années, on est de fervents adhérents à cet événement qui sert de tremplin pour les œuvres singulières, favorisant ainsi le cinéma d’auteur et les créations numériques. Le FNC a fait découvrir au grand public, des cinéastes québécois/canadiens aussi réputés que Léa Pool, Denis Villeneuve, Atom Egoyan ainsi que des créateurs étrangers tels que Jim Jarmusch, Spike Lee, Pedro Almodóvar et Wim Wenders.

 

Parlant du cinéaste d’origine allemande (et pour l’anecdote), en 2000, Julie a assisté à la projection du film The Million Dollar Hotel en compagnie du respecté réalisateur venu présenter son œuvre et de Bono (chanteur de U2 et un proche de Wenders) qui était confortablement assis dans la salle ! Pour vous prouver à quel point, la promiscuité artiste-cinéphile est l’un des points forts de ce festival.

 

Les œuvres sont classées en plusieurs catégories et le festivalier peut donner son appréciation du film qu’il a vu, et ce, après chaque projection. Les productions sont classifiées ainsi:

 

Compétition internationale (Louve d’Or) : des films qui se sont démarqués dans les meilleurs festivals internationaux.

 

Présentation spéciale : dédiée aux grands réalisateurs et aux œuvres singulières.

 

Panorama : un large aperçu des productions indépendantes du monde entier.

 

Focus : du cinéma québécois et canadien ouvert sur le monde.

 

Temps Ø : des cinéastes rebelles et des films mordants.

 

Et c’est sans compter les courts métrages, les hommages, les rétrospectives, les conférences, les œuvres interactives et autres qui pullulent tout au long du festival. Bref, du gros plaisir pour le cinéphile curieux.

 

Chaque année, on sort grandi culturellement parlant en ayant eu un accès privilégié à des productions internationales qui sont trop souvent pilonnées par la promotion de «blockbusters» états-uniens totalement prévisibles autant dans la forme qu’au niveau narratif. Le FNC est une véritable vitrine sur le monde comme il en existe très peu; une parfaite mondialisation cinématographique qui offre un panorama de ce qui se crée à l’étranger. Bien entendu, il faut prendre le risque d’être «brassé» par certains films, mais ça vaut réellement le coup.

 

C’est avec un enthousiasme juvénile qu’on alternera de salle en salle afin de s’immerger dans du cinéma d’auteur de qualité. Ce qui nous permettra de voyager sans que ça coûte trop cher ! Si, comme nous, vous êtes à la recherche de découvertes cinématographiques, osez le FNC; un festival misant d’abord et avant tout sur la créativité.

 

nouveaucinema.ca

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